La quête de l’émergence dans les pays les moins avancés (PMA), est souvent, voire systématiquement associée à la construction d’infrastructures visant à faciliter l’accès aux ressources naturelles et leur exportation ainsi que l’importation de biens. Cela est particulièrement vrai pour les pays côtiers de l’Afrique de l’ouest qui semblent accuser un retard dans ce domaine ; ce qui motive en ce moment, l’édification tous azimuts d’infrastructures (ports, ponts, barrages, autoroutes, voies ferrées, etc.) dont l’impact hypothèque dangereusement la santé et les équilibres des écosystèmes marins et côtiers ainsi que les biens et services qui en découlent et dont dépendent les communautés littorales.

Bien que nécessaire pour l’essor économique et social de nos pays, l’édification de ces infrastructures en zone côtière n’intègre pas suffisamment la conservation des écosystèmes naturels qui subissent des dégradations parfois irréversibles.

C’est dans ce contexte que Wetlands International[1] et PRCM, avec l’appui financier de la fondation MAVA, ont initié un «Projet régional de Réduction des Impacts des infrastructures sur les écosystèmes du littoral en Afrique de l’ouest» (PRISE).

Le projet PRISE vise à réduire les impacts des infrastructures sur les écosystèmes côtiers de la

Mauritanie, du Cap-Vert, de la Guinée-Bissau, de la Guinée et du Sénégal.

Pour ce faire, GAIA, organisation partenaire de mise en œuvre, a décidé de travailler pour la réalisation de deux axes prioritaires à savoir :

  • L’organisation de campagnes nationales ciblées de sensibilisation et d’information des Décideurs,  Parlementaires, Elus et Acteurs locaux ;
  • La mise en place d’un cadre de dialogue national multipartite sur la construction des infrastructures côtières et la réduction de leurs impacts sur les sites sensibles.